Célébrations

par Tof

 

 

 

 

Les célébrations de certaines périodes de l’année sont l’une des bases de la Wica.

En en parlant avec divers amis de par le monde j’ai réalisé qu’en la matière il n’y avait pas réellement de norme.

Tout le monde arrive à s’entendre sur la célébration de la Pleine Lune, mais pour les autres Fêtes, les opinions varient beaucoup.

 

Il y a en gros treize Pleine Lune par an, cela fait déjà treize moments où pratiquer.

 

A ces fêtes se rajoutent les célébrations solaires, plus communément appelées « Sabbat »

Leur nombre varient selon  les groupes, covens ou lignées.

Tout le monde s’accorde pour célébrer les « grands » Sabbats de la fin octobre, début février, fin avril et fin juillet.

 

Certains célèbrent aussi les « petits » Sabbats situés au moment des solstices et équinoxes.

 

Certains groupes célèbrent les quatre « grand » Sabbats et les Solstices.

 

Il y a aussi le fameux neuvième Sabbat, celui célébrant Kuan Yin la « Déesse » chinoise de la compassion. Il semblerait que ce sabbat ne soit célébré qu’aux USA et uniquement dans certaines lignées. Des esprits taquins ont fait remarquer que la date choisie pour célébrer ce Sabbat (vers la fin février) coïncide justement avec la date anniversaire de la Grande Prêtresse qui aurait décidé de cette célébration. Mais ce ne sont peut être là que des médisances.

 

Nous sommes donc en présence de treize + neuf occasions de célébrer les rites.

 

Mais qu’en est-il dans les faits ?

 

Alex Sanders qui, même s’il avait une vision qui lui était personnelle de la Wica, avait tout de même une pratique proche de la nôtre préconisait la célébration de vingt et une fêtes, les treize Pleine Lune, les quatre « grands » Sabbats et des quatre « petit » Sabbats et c’est ce que font certains covens.

 

D’autres se voient un peu moins souvent et célèbrent les Pleine Lune et quatre ou six Sabbats ce qui fait tout de même encore dix-sept ou dix-neuf occasions de festoyer.

 

Personnellement je pense que la manière de faire du groupe réuni à Londres autour de Gerald Gardner au début des années 1950 était probablement la plus pertinente et de plus, c’est peut être la façon la plus « traditionnelle » de faire.

 

Voilà comment ils procédaient : Ils se réunissaient treize fois l’an, à l’occasion des Pleine Lune, à une date aussi proche que possible de la date effective de la Pleine Lune et célébraient tantôt la Pleine Lune et tantôt un des quatre « grands » Sabbats lorsque la date du Sabbat était proche de la Pleine Lune. Il y a une Pleine Lune en gros tous les vingt-huit jours, la date du Sabbat n’est donc jamais très éloignée du jour de la Pleine Lune. 

 

Par la suite, alors que Gerald Gardner avait quitté l’Angleterre pour résider définitivement sur l’Ile de Man et qu’il n’était plus présent lors de chaque rencontre, les membres du Bricket Wood coven ont décidé, avec l’assentiment de Gerald comme ils l’appelaient, de célébrer également les solstices et les équinoxes et de célébrer ces Sabbats le jour dit ou en tout cas à proximité de ce jour. Ils ont, semble-t-il, cessé pendant un temps de célébrer les Pleine Lune, ne se retrouvant plus qu’environ tous les quarante jours c’est à dire huit fois l’an.

Plus tard ils ont repris la célébration des Pleine Lune mais à nouveau, semble-t-il, sur la base de treize réunions annuelles.

 

En la matière il n’y a pas de Vérité incontournable. Chacun aura son approche. Certains ne verront aucun inconvénient à célébrer la Pleine Lune le lundi et un Sabbat le mercredi, d’autre trouveront cela superflu. Certains voudront célébrer la Pleine Lune le jour exact où la Lune sera pleine, d’autres accepteront pour des raisons pratiques de se réunir à une date qui n’en sera pas trop éloignée et qui arrangera tout le monde et d’autres encore se réuniront systématiquement un samedi soir parce que personne dans le groupe ne travaille le lendemain.  

Chacun verra midi à sa porte.

 
       

 

 

Retour