Le Symbole du Second Degré
Par Vivianne Crowley
version française
Tof
Le Symbole du second degré est le Pentagrame inversé, un Symbole qu’on associe
habituellement avec le Diable chrétien. Ce n'est cependant pas ici le symbole
chrétien du « Malin », mais le symbole du Dieu Cornu, du Sombre Seigneur de la
Mort.
Dans le second degré, nous devons rencontrer ce Sombre Seigneur qui correspond à
la carte du Diable du jeu de Tarot. Il est lié à l’Arbre de Vie sur l'un des
chemins qui mènent vers le soleil central de Tiphareth.
Une des particularités essentielles des figures psychiques est de se dédoubler
ou tout du moins d’être capables de se dédoubler. Dans tous les cas elles sont
bipolaires et oscillent entre leur côté positif et négatif. Ainsi la
personnalité « subordonnée » peut sembler méprisable, comme Méphistophélès par
exemple alors qu’en principe il devrait avoir une personnalité bien plus
positive que Faust l'arriviste creux et irréfléchi
Jung écrit que ce personnage à un côté positif ainsi qu’un côté négatif. En
réalité le Diable du Tarot n’est qu’un autre aspect de la carte du Hiérophante
ou Grand Prêtre. Comme le Hiérophante est bon, il a des partisans qui l'écoutent
volontiers, le diable lui, attache ses partisans avec des chaînes si bien qu'ils
ne peuvent le quitter.
Dans sa maîtrise, il s'élève au-dessus si bien qu'ils ne peuvent pas grandir
humainement. Le second degré est souvent un moment où l’on est déçu par la
sorcellerie, par le Grand Prêtre et la Grande Prêtresse que l'Initié voit pour
la première fois comme ils sont réellement, des êtres humains avec leurs
faiblesses.
Dans la Wicca, le Pentagrame est un symbole très important. En ce qui concerne
le développement spirituel il symbolise les quatre fonctions de la personnalité
ainsi que la cinquième fonction ou fonction transcendantale. Comme Symbole du
second Degré le Pentagrame montre que la cinquième fonction s'est déjà
développée, mais qu’elle n’est pas encore transcendée, puisqu'elle est encore
dissimulée par les quatre autres fonctions. Ce n'est que dans le troisième degré
que le Pentagrame se redresse et prend sa position correcte, pointé vers le
haut.