Dans certains Livres Des Ombres utilisés par Gerald Gardner et les siens on trouve de nombreuses citations tirées d'un vieux livre sur les plantes de Nicholas Culpeper. J'ai adapté à la France et à notre climat ce qu'il y avait dans le livre de Culpeper.

La Benoîte

Noms : On l’appelle également benoîte des villes, herbe de Saint Benoît, herbe à la fièvre, benoîte commune ou vraie benoîte

Description : La benoîte commune a de nombreuses longues feuilles ailées vert foncé poussant dès la racine. Chacune est constituée de nombreux lobes poussant de chaque côté de la tige. Chaque feuille est composée de plus de trois lobes. Les trois plus grands sont dentelés ou découpés sur les bords. Les plus petits, parfois deux, parfois quatre sont placés de part et d’autre des grands lobes. Ses fleurs sont jaune pâle et ont cinq pétales comme les fleurs de la quintefeuille, mais sont plus grandes, au milieu de la fleur il y a une partie verte qui, quand les pétales sont tombés, s’arrondit. Elle est composée de nombreuses graines violet verdâtre qui se collent sur vos vêtements. Sa racine est constituée de plusieurs filaments brunâtres sentant un peu comme le clou de girofle, en particulier chez les plantes qui poussent en altitude dans les sols plus chauds et plus secs et à l’air libre et pur. Elle mesure de 25 à 60 cm.

Habitat : Elle pousse à l’état sauvage en de nombreux lieux à l’abri des haies et sur les chemins dans les champs, mais elle préfère l’ombre aux lieux ensoleillés.

Floraison : Elle fleurit de mai à juin et ses semences se dispersent au plus tard en juillet.

Gouvernement et vertus : La benoîte est gouvernée par Jupiter et cela laisse entrevoir une plante pleine de santé. Elle est bonne pour les maladies de la poitrine ou du sein, pour les douleurs sur le côté ainsi que pour expulser les humeurs de la poitrine et du ventre grâce à sa douce saveur et le fait qu’elle réchauffe. Elle dissout le sang coagulé dans le corps lié aux chutes ou aux blessures ainsi que les crachats de sang, si les racines, vertes ou sèches, sont bouillies dans du vin qui sera bu. Ce vin soigne aussi toutes sortes de blessures internes ou externes si on les lave avec ou si on les y baigne. Lorsqu’on boit cette décoction elle réconforte le coeur, renforce l’estomac et protège du rhume. Au printemps elle est bonne pour libérer les obstructions du foie et favorise les vents. Elle aide aussi ceux qui ont des fluxions. Elle supprime les boutons ou les tâches sur le visage si on se lave avec ce vin. Le jus de la racine fraîche, ou la poudre de racine séchée, a le même effet que la décoction. Au printemps, la racine trempée dans du vin lui donne un goût et une saveur délicate. Si on en boit à jeun tous les matins, il réconforte le cœur et protège de la peste ou de tout autre poison. Il facilite la digestion, réchauffe l’estomac et libère les obstructions du foie et de la rate.

Cette plante est sans danger, il est bon d’en garder dans chaque demeure.

 

 

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