Dagyde  

par Loïs Bourne version française Tof

La poupée de cire est probablement le symbole le plus ancien et le plus couramment associé à la magie noire. Etrangement pourtant, elle est souvent utilisée dans les rituels des « sorcières blanches », lorsqu’elles souhaitent soigner. La poupée est là pour servir de point supplémentaire de concentration. On utilise de la cire d’abeille pure ; elle est fondue et façonnée en forme d’homme ou de femme au-dessus d’un chaudron chauffé à la flamme d’une bougie. Lorsqu’on la modèle, on y incorpore des cheveux ou des rognures d’ongles. La poupée est ensuite consacrée et nommée, puis présentée aux quatre points cardinaux du Cercle pour que les Puissances la reconnaissent. Ensuite, le rituel de guérison débute ; il est dirigé vers la partie du corps qui est malade ou là on l’on sait qu’il y a souffrance.

Il n’y a pas besoin de beaucoup d’imagination pour voir comme il est facile de se servir d’une poupée de cire pour jeter un sort ou lorsqu’on veut du mal à quelqu’un. La poupée devient un objet contre lequel le sort et la haine aveugle sont dirigés. Parfois des épines d’aubépine ou des épingles sont placées à divers endroit du corps de la poupée. On peut aussi suspendre la poupée par une ficelle au-dessus de la flamme d’une bougie pendant quelques secondes chaque jour. On s’en sert ici pour causer une douleur ou une blessure au corps de la victime, à l’emplacement où les épines sont placées. Lorsqu’on la fait fondre, la santé de la victime déclinera et elle pourra même en mourir.

C’est de la magie communicative et, d’aucune façon, on ne peut la considérer comme sympathique ! Pour les sortilèges de mort, il faut utiliser une couleur particulière de cire, mais on peut aussi utiliser de la plasticine, qui est bien plus pratique, car plus malléable. Il faut aussi réciter certaines formules latines de malédiction pour que le sort soit efficace. Parfois, la poupée de cire avec ces épines est clouée sur la porte de la maison de la victime ou placée en un lieu où l’on est certain que la victime la verra, mais ce n’est absolument pas nécessaire et c’est même considéré comme un manque de subtilité. De tels charmes ou poupées fonctionnent tout aussi bien si la victime n’en a pas connaissance et lorsque le sort lui tombe dessus, le choc n’en est que plus grand.

Retour

 

 

 

 

 

 

 

wicca