Le BW coven

par Loïs Bourne version française Tof


Je trouvais tous les membres du coven très conviviaux. Certains vivaient à Londres ou sa région, d’autres venaient de plus loin et d’autres encore travaillaient au-delà des mers et ne participaient qu’occasionnellement aux rencontres du coven. Pendant que j’en ai fait partie, il n’y a jamais eu de disputes ou de querelles entre les membres du coven ni de jalousie, tous acceptaient qu’Annis et Jack soient les dirigeants du Coven. Lorsqu’il y avait un conflit, elle venait de l’extérieur du groupe. Un de ses membres, Freddie, que j’avais en privé qualifié de pacificateur avait la capacité rare et admirable de comprendre le point de vu d’une autre personne et grâce à sa sagesse et à sa générosité d’esprit il pouvait calmer la situation… et Jack.
Selon moi, le club procurait un foyer à la sorcellerie et le terrain fut acheté dans ce but.
Avant que je ne fasse partie du BW coven, d’autres personnes y étaient fortement impliquées, mais suite à des désaccords avec Gerald il y a eu des départs et des bouleversements. Mais comme je n’ai rencontré qu’une seule de ces personnes et que je n’avais aucune envie de rencontrer les autres, le sujet ne présentait pour moi que peu d’intérêt, même si leurs noms surgissaient parfois dans la conversation.
A un moment je fus la « Demoiselle » du Coven, c’est à dire la représentante d’Annis, la leader du groupe. Comme ma vie était surtout occupée par ma jeune famille, je n’étais pas très souvent au BW sauf pour les activités du Coven et à l’occasion de cérémonies spéciales. En été toutefois je passais parfois le week-end au club avec mes jeunes enfants. Ils aimaient la liberté et jouaient dans la piscine. Lorsque Gerald était là-bas il les divertissait en leur racontant des contes, en leur parlant de ses voyages et en leur fabriquant des avions et des bateaux en papier. Ils l’adoraient et le trouvaient fascinant et me demandaient sans cesse « Quand reverrons-nous le Dr Gardner ? » Gerald s’était bien remis de son opération, mais c’était un homme âgé même s’il était plutôt sémillant avec sa canne à pommeau d’argent. Il était affligé (mais pas trop) par les infirmités liées à l’age, ainsi que par son asthme. Il était parfois sourd – ou plutôt il serait plus correct de dire qu’il avait du mal à entendre, même si je suspectais parfois que cette surdité était surtout là pour lui donner le temps de réfléchir à la réponse qu’il devait donner à la remarque ou la question qui était répétée. L’attitude de Gerald vis à vis du Coven était paternaliste et charmante et nous étions chaleureux, tolérants et aux petits soins pour lui.

 

 

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