L’Agent de Liaison du Coven

par Peter Haining version française Tof

Eleanor Bone a probablement fait plus que quiconque pour que la sorcellerie soit acceptée du grand public. Elle est souvent citée dans la presse et est toujours prête à parler de sorcellerie avec ceux qui se posent des questions. Elle vit la vie d’une femme au foyer de banlieue typique à Tooting, une ville dortoir non loin de Londres. Elle ne mélange pas ses croyances et sa vie de tous les jours et elle admet que malgré ses efforts son époux ne participe pas aux cérémonies Wicca. Lors de ces rencontres elle endosse le nom de sorcière d’Artémis, l’une des déesses mères.

C’est toute une série d’histoires sensationnelles et diffamatoires au début des années 1960 qui a fait que Mme Bone sorte de l’ombre et devienne l’agent de liaison du coven. Depuis elle a abondamment commenté – même très récemment avec une grande vigueur – différents éléments liés au culte, dont l’affirmation controversée avancée par une femme en 1964 qui se disait être « Reine des Sorcières » ce que Mme Bone dénonce régulièrement. Il n’y a pas de titre de « Reine » dit-elle « mais même s’il existait, nous, les autres sorcières aurions à approuver la désignation de la personne ». (Depuis mon enquête a montré que Monique Wilson était la personne qui affirmait être Reine des Sorcière. Elle partait du principe qu’elle avait hérité de la plus grosse partie de l’héritage de Gerald Gardner pour avancer cela. Aujourd’hui elle n’insiste plus sur ce point tout en maintenant qu’elle a une position prééminente dans le culte.)

Mme Bone est considérée comme une experte en « malédictions » sorcières mais elle réfute avec énergie l’idée qu’elle, son groupe ou même une sorcière qu’elle connaît utilise ce pouvoir pour faire le mal. « L’utilisation de poupées de cire en sorcellerie a virtuellement disparu et si quelqu’un est envoûté aujourd’hui il y a plus de chance qu’il s’agisse d’un sort chanté lors d’une cérémonie rituelle. Les poupées de cire et les cœurs de moutons transpercés d’épines qui ont été trouvés dans des églises ou sur des terres consacrées n’ont rien à voir avec la sorcellerie et sont plutôt l’œuvre de personnes mentalement dérangées qui se sont inspirées d’une vieille légende sorcière ou d’un adepte de la Magie Noire qui voulait faire peur aux gens. » Lors d’une semaine normale Mme Bone reçoit un important courrier venant de toute la Grande Bretagne (et même d’Europe) demandant des informations sur la sorcellerie. Elle s’efforce de répondre sérieusement à tout le monde.

 

 

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