Il est bien connu que Doreen Valiente collectionnait les balais et les livres traitant d'occultisme.
On sait aussi qu'elle hantait les brocantes et y achetait de vieux objets magiques.
Ce qu'on sait peut être un petit peu moins c'est que pendant plusieurs dizaines d'années elle a découpé et collectionné des articles de journaux traitant de sorcellerie.
J'ai eu le bonheur d'avoir accès à une partie de sa collection.
Voici la version française d'une de ses coupures de presse
:

 

Les Sorcières sont prêtes pour jeudi

 in «  Weekend Telegraph » du 17 juin 1966

par Andrew Duncan version française Tof

 

Jeudi, la veille du solstice d’été, un groupe de sorcières sautera nu au-dessus d’un feu de joie en chantant un couplet traditionnel :

Eko, eko, azarak,

Eko, eko, zomelak,

Eko, eko, gannymas,

Eko, eko, aradia.

« Cela ne veut rien dire » m’a dit une Grand Prêtresse, « mais c’est rythmique et très dansant. »

Thelema dont le vrai nom est Patricia Crowther affirme que 90% de ses charmes sont couronnés de succès. Elle dirige un coven chez elle à Sheffield. « Cela ne dérange pas les voisins. Je ne me plains pas lorsqu’ils vont à l’église. » 

La Grande Prêtresse qui supporte bien le froid demande généralement à son coven de se déshabiller pour faciliter l’émanation spirituelle. Les femmes portent un collier pour symboliser le cercle intact d’éternité.

« Que se passe-t-il s’il pleut ? » ai-je demandé à Mme Ray Bone, une Grande Prêtresse qui  dirige une maison de repos pour personnes âgée à Streatham. « Il ne pleut jamais à ces moments, très cher. » A-t-elle dit. 

Néanmoins, certains covens, comme celui où pratique Mme Patricia Crowther, 36 ans, à Sheffield, peuvent pratiquer dans des cercles couverts. Mme Crowther a une pièce spéciale au dessus de chez elle. « Mais nous aimons sortir lorsque le temps le permet, » dit-elle.

Tout d’abord, la Grande Prêtresse trace un cercle dans la terre avec son athamé (un couteau à manche noir). Puis elle invoque les Puissances des Quatre Directions pour qu’elles gardent le cercle et observent les rites. 

Un feu est allumé au centre (pour stimuler le soleil) et la Grande Prêtresse se place à l’Est près de l’autel. Un chaudron d’eau, purifié avec du sel et où l’on plonge des plantes choisies par la Grande Prêtresse, soit on la fait bouillir soit on pose le chaudron près de l’autel. On utilise de l’encens pour consacrer le cercle. « J’utilise généralement de la lavande même si le bois de santal est très bien, » dit Mme Crowther.

Puis les membres du coven se placent en cercle pendant que la Grande Prêtresse invoque le soleil pour qu’il fasse « de belles forêts, des près verts et pousser le blé ».

Ensuite elle leur dit de danser autour du chaudron de Cerridwen (une vieille Déesse Mère Celte), en chantant pendant qu’elle les asperge avec l’eau. Peu à peu le tempo de chant s’accélère et les membres du coven sautent en couples au-dessus d’un feu de joie. Cela pour stimuler la force source de vie. 

Après cela, il y a un pique-nique. « Lorsqu’ils sont riches ils le font sur un grand pied : champagne et saumon fumé. S’il s’agit d’un couple de pauvres vieilles âmes à la retraite, elles se contentent de gâteau roulé et de Nescafé acheté à la superette, » dit M. Cecil Williamson qui dirige un Musée de la Sorcellerie  Bourton on the Water dans le Gloucershire.  


 

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