En faisant des recherches sur Lady Olwen, je suis tombée sur un texte
portugais. L’auteur, MillenniuM, donne quelques informations, j'ai pioché parmi
celles-ci (le texte étant souvent mièvre). Je vous les retranscris ici.
Sur l’Île de Man, Gardner a créé son « propre monde », qui, après son décès, est
resté intact durant quelques années.
Après son décès, selon sa volonté exprimée dans son testament, le musée (et tout
ce qu’il contenait) fut légué à Monique Wilson. Monique Wilson était originaire
de l’Ile d’Ouessant, en France. Elle fut la dernière Grande-Prêtresse à
travailler avec Gardner sur l'Île de Man.
Lady Wilson (aussi connue comme Lady Olwen - un hommage aux chouettes - Note
de Lune : c'est en réalité le nom d'une héroïne de la mythologie celte, Olwen
est la fille d"Yspaddaden Penkawr et femme de Kulhwch, cousin du roi Arthur)
était une femme énergique, petite, au teint halé, qui vécut jusqu’en 1982. Elle
vint finir ses jours à Torremolinos, près de Malaga en Espagne.
Elle dirigea, avec fermeté, auprès de son mari, le coven de l'Île de Man, quand
Gardner était encore vivant et après sa mort. Elle et son mari aimaient être
appelés des « WITCHES » (sorciers en anglais).
Lady Olwen, dans sa tenue rituelle, c’est-à-dire nue, a tenu dans ses mains, de
nombreuses fois, une épée vieille de 600 ans, avec laquelle elle a tracé des
centaines de fois le cercle des travaux magicks du coven. Elle officiait aux
rites, au sein desquels elle représentait la Déesse, en tant que Reine des
Sorcières.
La sorcellerie de l'île de Man était authentique, ainsi que ses sorciers. Lady
olwen aimait affirmer que sa religion était très ancienne. Elle aurait été
pratiquée en Europe occidentale bien avant l’invasion romaine de cette localité
(voir "The Witch-Cult in Western Europe" M.Murray).
Lady Olwen et son coven aimaient affirmer également que les sorciers de l’Ile de
Man étaient capable d'agir, non seulement sur le monde matériel, mais aussi sur
les événements. Monique Wilson se défendait avec force contre les accusations de
"magie noire". Des choses telles que les maléfices, les rites satanistes ou les
orgies scandaleuses furent finalement interdites sur l’Ile de Man autant pour
ses habitants que pour ses touristes. Mais la magie se manifestait. Lady Olwen
affirmait catégoriquement être capable de faire changer au vent son itinéraire,
de faire monter les marées ou créer du brouillard autour de l'île, néanmoins,
elle n’utilisait jamais sa magie sans raison spéciale, sous peine de perdre ses
pouvoirs.
Il semblerait, toujours selon les dires du webmater, que Lady Olwen et
son coven utilisaient des onguents de vol. Ils oignaient leurs corps aux noms
des anciens Dieux. L’onguent était soi-disant une ancienne recette et
ressemblait à une crème brunâtre, dont la composition était tenue secrète, mais
qui à priori sentait l’humus et les feuilles mortes. L’onguent permettait un «
dédoublement ». Le corps astral quittait le corps physique. Il provoquait une
pression sur les tempes et le front. Battements de cœur (plus rapides ?), une
sensation de lévitation. Ceci marquait le début du voyage à travers différents
mondes et dimensions.
Qu’est-il resté de l'île de Man ?
Le musée de sorcellerie fut légué à Lady Olwen par Gerald Gardner. Gardner avait
rapporté d’étranges souvenirs de tous les arts du monde : armes, manuscrits,
livres de magie, amulettes, talismans et tout ce qui peut être identifié comme
étant lié à la magie et à l'occultisme.
Il semble que ce soit après le décès de Gardner que les collections furent
définitivement organisées et cataloguées. Auparavant, le musée ne disposait pas
de catalogues. En moyenne, une dizaine de bibelots pouvaient être des objets de
grande valeur, comme des livres anciens, des pièces de céramiques grecques et
les célèbres mandragores de l'île de Man.
Le musée resta ouvert au public quelques temps après le décès de Gardner. Plus
tard, nous n’en connaissons pas les véritables raisons, mais nous supposons que
Lady Olwen ait pu souffrir de quelques déceptions avec le coven. Elle quitta
l'île, en vendant tout à l'organisation Riplley. C’est une perte inestimable
pour notre religion et son histoire.
De ce que j'ai pu apprendre au sujet de Monique Wilson, de son exil et de la
vente du Musée, c'est qu'elle avait un grand besoin d'argent pour pouvoir
quitter le pays avant qu'on ne lui retire la garde de ses enfants.