Gerald Gardner

par Doreen Valiente version française Tof

Plus tard en 1951 M. Williamson a été rejoint par le Dr Gerald Brosseau Gardner qui été présenté comme « sorcière résidente ».
Dans un journal on a pu lire qu’il était docteur en philosophie de l’université de Singapour et docteur en littérature de l’université de Toulouse ainsi que membre du Coven des Sorcières Britanniques du Sud.
Lors des dernières années on a parlé du droit qu’avait Gerald Gardner à porter le titre de docteur. A l’époque où je l’ai connu (et nous fûmes des amis très proches durant de nombreuses années), j’ai toujours considéré que ses titres n’étaient que purement honorifiques. Il n’était pas docteur de l’Université de Singapour, je le leur ai demandé après la mort du vieux Gerald, les responsables de l’université ont affirmé que cette dernière n’existait même pas à l’époque où Gerald Gardner vivait en Malaisie avant la seconde Guerre Mondiale et qu’il travaillait pour l'administration des douanes Britanniques. Plus tard, j’ai aussi contacté l’Université de Toulouse. Ils m’ont appris qu’ils n’ont jamais conféré de doctorat en littérature à Gerald Gardner.
Etant très intéressée par la survivance de l’ancienne religion j’ai écris à Gerald Gardner sur l’Ile de Man et je l’ai rencontré dans la maison d’un ami. C’était quelqu’un de vraiment remarquable, une personne attachante et délicieuse qui possédait un grand savoir lié au folklore et à la magie sous toutes ses formes. Il a fait état de ses connaissances dans son roman ésotérique « High Magic’s Aid » publié par Michael Houghton à Londres en 1949. Michael Houghton est aussi connu sous le nom de Michael Juste, propriétaire de la célèbre librairie ésotérique « Atlantis Bookshop » non loin du British Museum. Mais le moment n’était pas le bon et le livre n’a pas connu un grand succès.
Gerald Brosseau Gardner reste ce que l’on pourrait qualifier de « personnage controversé » que ce soit dans les milieux sorciers ou en dehors. Il fut un des pionniers du naturisme bien avant que le naturisme (appelé à tort « nudisme ») ne soit accepté par tous et a fait preuve d’un grand courage moral en soutenant publiquement ce mouvement que l’on jugeait scandaleux.

 

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