D’après un texte de William Atkinson…

par Tof

 

 



Lorsqu’on se penche sur le contenu des Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner et les siens, on peut tomber sur des extraits de textes publiés par des auteurs plus ou moins connus ou sur des pastiches de ces textes. Parmi ceux-ci on peut citer parmi les plus célèbres, Rudyard Kipling, Mark Twain Alfred Tennyson ou Aleister Crowley, mais d’autres sont bien moins connus.
William Atkinson est l’une des personnes dont on retrouve quelques pages dans l’un des Livres des Ombres utilisés par Gerald Gardner.
William Atkinson était un occultiste britannique (il fut un temps Théosophe et membre de la Golden Dawn) né à Hull en 1862 mais qui fut surtout publié en amérique. Il a écrit un très grand nombre de livres, plus d’une centaine, sous plusieurs pseudonymes. Ses deux pseudonymes les plus courants furent Yogi Ramacharaka et Theron Q. Dumont, ce dernier était censé être un écrivain français dont les écrits traitaient de la Volonté, de magnétisme personnel et du développement de la mémoire. Parmi les autres sujets traités par Atkinson on peut aussi citer le yoga, l’indouisme, l’occultisme ou la divination.
Peut être qu’une de ses œuvres les plus connues est « Le Kybalion » un texte qui serait une étude sur la « Philosophie Hermétique de l’Ancienne Egypte et de l’Ancienne Grèce » et écrit par « Trois Initiés » un autre pseudonyme d’Atkinson.
Atkinson a encore utilisé d’autres pseudonymes dont Swami Bhakta Vishita, Swami Panchadasi, Théodore Sheldon ou Le Mage Incognito.

Pour la petite histoire, un livre écrit par William Atkinson ayant appartenu à Katherine Oldmeadow, une des femmes que Philip Heselton qualifie de « Mères de la Wica » a été proposé à la vente il y a quelques mois.

Pour ce qui est du texte repris en partie dans le Livre des Ombres, il a été écrit au début du vingtième siècle et traite essentiellement du pouvoir de l’esprit, de la façon dont on peut influencer d’autres personnes uniquement par la pensée que ce soit par le biais de l’hypnotisme ou à distance. Ce texte explique également d’une façon qui nous semble tout à fait claire ce qui fait que cette influence « marche ». Plus tard, toujours dans ce texte, Atkinson parle également brièvement de magie noire et blanche et de la façon de se protéger soi-même.

Dans une note, Doreen Valiente dit que les idées trouvées dans ce texte (dont elle ne cite pas l’auteur) résument, dans un livre moderne, un très ancien savoir. Ainsi, elle était parfaitement consciente que ce texte n’était pas très ancien et qu’il ne remontait ni à l’âge de pierre ni même au moyen-age. Mais à cette époque, les proches de Gerald Gardner savaient tous que ni le Culte des Sorcières, dans sa forme actuelle, ni le Livre des Ombres n’étaient aussi anciens.
 

 

 

 

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